Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique en visite sur la commune de St Jean St Nicolas

Les atlas de la biodiversité des communes de Saint-Jean-Saint-Nicolas, Saint-Léger-les-Mélèzes et Embrun ont officiellement été dévoilés, en avant première à la ministre de la transition écologique en visite dans la parc national des Ecrins. Accueillie sur le plateau de la Coche, à Saint-Jean-Saint-Nicolas par le maire de la commune, la Ministre a pu découvrir toutes les dimensions du travail qui a donné naissance à ces atlas. Mme Pompili s'est enthousiasmée : "Je suis extrêmement fière que ces projets aient été rendus possible par le Parc national des Ecrins qui a semé la petite graine et a permis à ces projets de connaissance de la biodiversité de s'épanouir".

Effectivement ce sont les communes qui ont monté leurs dossiers, obtenu les financements et mené, avec l'aide du bureau d'études MONTECO, les travaux d'inventaire complémentaire. Ce sont également les communes qui ont décidé de la forme que prendrait la restitution des atlas auprès de leur population. Certaines ont décidé de faire des livrets grands publics et d'autres des documents plus techniques de diagnostic écologique de certains secteurs.

La méthodologie a été présentée en détails par Rodolphe PAPET, maire de Saint-Jean-Saint-Nicolas : "Nous avons d'abord fait le point sur les données collectées par le parc depuis sa création pour cibler les manques et concentrer les efforts des naturalistes sur certains groupes d'espèces". Les naturalistes intervenus sur les inventaires, issus des associations FLAVIA et GRENHA 05, avaient fait le déplacement pour présenter leurs méthodes de collecte et leurs collections. Mme Pompili l'a souligné "C'est très motivant de voir que le travail des bénévoles passionnés permet de générer des dynamiques de conservation durables dans les communes rurales". L'Office Français de la Biodiversité a complété le tableau en présentant le savoir-faire de ses agents pour les collectes d'information sur certains groupes, comme les insectes aquatiques. Les agents de l'OFB en ont profité pour parler du suivi des milieux, indispensable corollaire aux inventaires naturalistes.